Et cela sans compter les 11 000 licenciements récemment annoncés chez META (Instagram, Facebook, WhatsApp et Messenger), 13 % de ses effectifs. En un an, l’entreprise a perdu 67 % de sa valeur boursière et ses bénéfices ont chuté de 52 % entre le troisième trimestre 2021 et le troisième trimestre 2022.
Chez Twitter, Elon Musk a lancé le licenciement de 50 % des 7 500 employés, imposé selon lui par la perte de « plus de 4 millions de dollars par jour« .
Salesforce, qui pèse près de 20 % de parts du marché du CRM (gestion de la relation client), licencie plusieurs centaines de salariés (« moins de 1 000« ), sur un effectif de 73 000.
Stripe, la solution de paiement en ligne, va quant à elle se séparer de 14 % de ses salariés, soit plus de mille personnes.
Le numéro 1 mondial de la fabrication de disques durs, Seagate, va congédier 3 000 personnes, 8 % de ses employés.
Fin août, Snapchat avait annoncé la suppression de 1 200 de ses 6 400 employés.
Le NASDAQ, Indice du marché américain des valeurs technologiques, qui a perdu 27 % sur les 12 derniers mois, traduit bien les difficultés du secteur des nouvelles technologies.
Néanmoins, le taux de chômage aux Etats-Unis dans le secteur de la tech reste à un niveau historiquement bas, de l’ordre de 2 %.
Tous secteurs confondus, s’il est légèrement remonté, autour de 3,5 % à 3,7 %, il demeure très inférieur au taux européen (UE), estimé pour 2022 à 6,2 %.