La Route du Rhum est une course transatlantique en solitaire, courue tous les quatre ans, entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre.

En moyenne, les skippers effectuent 3.542 milles nautiques, soit 6.562 km.

1 ère édition : 1978
Edition remportée par Mike Birch sur Olympus Photo en 23 j 06 h 59 min 35 s.

Record : Francis Joyon, en 2018 sur IDEC Sports, en 7 j 14 h 21 min 47 secondes, à une moyenne de 23,95 nœud.

Une femme vainqueur, Florence Arthaud en 1990, en 14 j 10 h et 08 min.

Edition 2022 :

• 138 skippers, dont 7 femmes, 113 français.
• Catégories :
  • 8 engagés en ULTIM 32/23, multicoques de plus de 100 pieds (32 m),
  • 37 engagés en IMOCA,, monocoques de 60 pieds (18 m),
  • 8 engagés en OCEAN FIFTY, multicoques de 50 pieds (15 m),
  • 14 engagés sur RHUM MONO, monocoques ≥ 39 pieds (12 mètres),
  • 55 engagés en CLASS40, monocoques de 12 mètres – 55 engagés,
  • 16 engagés sur RHUM MULTI, multicoques ≤ à 64 pieds (19,50 mètres).
• Coût de construction des bateaux :
  • Catégorie ULTIM : entre 15 et 18 millions €,
  • IMOCA : entre 7 et 8,5 €,
  • OCEAN FIFTY : environ 3 millions,
  • CLASS40 : entre 500 et 800 000 €.
• Budget des participants hors coût du bateau :
  • ULTIM : entre 3 et 3,5 millions €,
  • IMOCA : entre 2 et 2,5 millions €,
  • CLASS40 : entre 300 et 500 000 €,
  • RHUM MONO : environ 150 000 €.
  • Dont droits d’inscription :
    • ULTIM : 80 000 €,
    • IMOCA : 25 000 €,
    • OCEAN FIFTY : 15 000 €,
    • CLASS40 : 10 000 €,
    • RHUM MONO et MULTI : 6 600 €.
• Récompenses (gains) pour le vainqueur :
  • ULTIM : 64 000 €,
  • IMOCA : 45 000 €
  • OCEAN FIFTY : 8 000 €
  • Class40 : non connu
  • RHUM MONO : 7 392 €
  • RHUM MULTI : 8 448 €

Empreinte carbone : 145.000 tonnes de CO2 auraient été rejetées dans l’atmosphère pendant la Route du Rhum 2018, selon OC sport, l’organisateur. L’empreinte est équivalente à celle de 30 000 français pendant un an.
La logistique et le transport des spectateurs représentent 70 % de ces émissions.

88 professionnels de la voile, jugeant leur sport « déraisonnablement polluant et élitiste », ont signé une tribune appelant à réinventer leur sport pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique.

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