La « ristourne » devra représenter entre 20 et 25 % du coût de la réparation, appliqué directement sur la facture établie par le réparateur.
31 types d’équipements sont éligibles au bonus réparation dont :
Fer à repasser | 10 € |
Trotinnette, vélo élec. | 15 € |
Jardin : tondeuse élec. taille-haie | 15 € |
Aspirateur | 15 € |
Centrale vapeur | 20 € |
Console de jeu | 20 € |
Appareil photo | 20 € |
Réfrigérateur | 25 € |
Lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge | 25 € |
Smartphone, tablette | 25 € |
Téléviseur | 30 € |
Ordinateur portable | 45 € |
La réparation doit être réalisée par des réparateurs labélisés «QualiRépair». Il y en a 500 sur le territoire, mais 1 500 sont espérés pour 2023, 10 000 pour 2027.
Les français favorables mais empêchés
Actuellement, sur 28 millions d’appareils qui tombent en panne chaque année, seulement 5 millions seraient réparés.
Pourtant, selon une étude menée par Murfy, spécialiste de la réparation électroménager à domicile, 89% des Français se renseignent sur la réparation lorsque leur appareil tombe en panne.
Selon l’étude, faire réparer un appareil électroménager permettrait de réaliser 62% d’économies par rapport à l’achat d’un produit neuf.
Selon une autre enquête, OpinionWay pour Samsung, 83 % des Français souhaitent réparer leurs produits en cas de panne ou de dysfonctionnement.
Mais la réparation est perçue comme trop chère pour 33% d’entre eux, alors que 20% des répondants évoquent la plus grande facilité du remplacement.
L’enjeu est important
10 millions de réparations sont réalisées chaque année en France, où circulent environ 1,5 milliard d’équipements électriques et électroniques. L’objectif de ce dispositif est d’accroître le volume de réparations de 20 %.
Selon une étude de l’Ademe et l’Arcep, la fabrication d’un appareil numérique (téléviseur, ordinateur, tablette, smartphone) représente 78 % de son empreinte, l’utilisation n’en étant responsable que pour 21 %.