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Après la mort de Mahsa Amini, tuée le 16 septembre trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs, Iran Human Right estime le 12 octobre que la répression qui s’en suit depuis a causé 201 morts, dont 23 enfants de 11 à 17 ans.
Ce chiffre inclut 94 morts lors de la répression de manifestations qui ont suivi, le 30 septembre à Zahedan (Sud-Est), le viol présumé d’une jeune fille par un policier.
Selon Amnesty International, qui ne recense que les personnes dont l’identité a pu être confirmée par l’organisation, ce sont 144 hommes, femmes et adolescents qui ont été tués par les forces iraniennes de sécurité entre le 19 septembre et le 3 octobre.
Un rapport d’HRANA (Human Rights Activists News Agency) décompte, du 17 septembre au 4 octobre, 266 manifestations de rue dans 105 villes et 76 manifestations au sein de 69 universités. L’organisation a pu recueillir l’identité de 200 personnes décédées, dont 18 enfants et adolescents, et rapporte 5 500 personnes arrêtées.
L’Institut Kurde de Paris, dresse le 12 octobre le bilan de 201 morts, 1800 blessés et plus de 2400 arrestations.