Vendredi 7 octobre, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, estimait que près d’une station sur cinq était concernée.
Cette tension résulte principalement d’un mouvement social touchant les raffineries du territoire. Sur les seules unités Total, il serait suivi selon la CGT par 70 % des salariés.
Les grévistes réclament une augmentation de salaire à hauteur de 10% pour l’année 2022, dont « 7 % pour l’inflation et 3% pour le partage de la richesse ».
4 des 9 raffineries présentes sur le territoire métropolitain et à Fort-de-France sont actuellement bloquées :
- la raffinerie de Normandie (Total), qui traite 12,3 millions de tonnes de pétrole, soit près de 20 % des capacités françaises,
- la raffinerie de Fos-sur-Mer ( Esso) : 5,6 millions de tonnes, 9 % des capacités,
- la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon : 11,7 millions de tonnes, 19 % des capacités
- la raffinerie de la Mède (Total) : 0,5 millions de tonnes, moins de 1% des capacités du territoire.
L’activité de la raffinerie de Feyzin (Total) – 5,8 Mt, 9 % des capacités – est assez peu perturbée.
Et la reprise de l’activité a été votée à la raffinerie de Donges (Total) – 11 Mt, près de 17,5 % des capacités.
La raffinerie de Lavéra (Pétroineos) – 10,2 Mt, 16 % des capacités – ne participe pas au mouvement.
L’ensemble des raffineries installées sur le territoire traitent environ 63 millions de tonnes de pétrole brut par an.
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