Alors que le réchauffement depuis l’ère pré-industrielle atteint déjà 1,1 °C, selon le dernier rapport du GIEC, les engagements actuels des Etats, nous amènent à un réchauffement de 2,7 °C en 2100.
Pour rappel, l’accord de Paris, ratifié en 2015, prévoyait de maintenir ce réchauffement, par rapport à l’ère pré-industrielle, en dessous de 2°C, et idéalement en dessous de 1,5 °C.
Environ 50% de la population mondiale « connaît actuellement de graves pénuries d’eau à un moment donné de l’année, en partie à cause du changement climatique ».
Les conséquences du réchauffement climatique touchent déjà de 3,3 à 3,6 milliards d’habitants. Environ un milliard de personnes pourraient vivre d’ici 2050 dans des zones côtières menacées par la montée des eaux.
Avec un réchauffement climatique de 1,7°C d’ici 2050, 17 à 40 millions de personnes pourraient migrer à l’intérieur de l’Afrique subsaharienne, ce chiffre passant à 56-86 millions pour 2,5°C .
Jusqu’à 48 % des espèces végétales et animales pourraient disparaître, si la température augmente de 5° par rapport aux niveaux préindustriels.
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