Si 66 % des habitants de la planète considèrent « qu’il y a un changement climatique d’origine humaine », en revanche 25 % considèrent « qu’il y a un changement climatique mais pas d’origine humaine » et, plus radicalement, 9 % pensent qu’il n’y a pas de changement climatique.
Alors que le réchauffement ne cesse de progresser et le climat de se dérégler, paradoxalement, les climato-sceptiques progressent de 3 points par rapport à 2019.
Les pays où le climato-scepticisme est le plus présent sont l’Arabie Saoudite (59 % de climato-sceptiques), la Norvège (47 %), les Etats-Unis (46 %), les Emirats Arabes Unis (43 %), l’Australie (42 %), la Chine et la Russie (42 %).
La relation entre intérêt national économique et perception de la question climatique apparaît clairement : les 7 pays au climato-scepticisme le plus marqué (cités ci-avant) sont parmi les plus gros producteurs de pétrole et/ou de gaz et/ou de charbon.
Selon un sondage IPSOS pour EDF, réalisé en septembre 2021 par l’IPSOS, auprès de 24 000 individus, dans 30 pays, sur les 5 continents.
Sources :