La forêt amazonienne absorbe chaque année 1,2 milliard de tonnes de CO2 mais en libère 1,1 milliard. Soit un bilan annuel de 100 millions de tonnes de CO2 séquestrées. Certaines études prévoient un solde nul avant 2035.
En cause, le défrichage pour l’élevage de bétail, l’exploitation forestière et les incendies.
En revanche, la forêt tropicale du bassin du Congo constitue un puits de carbone beaucoup plus puissant : elle absorbe 600 millions de tonnes de CO2 de plus qu’elle n’en émet par an. Ses moyennes d’émissions et d’absorption atteignent respectivement 530 millions et 1,1 milliard de tonnes de carbone.
Les forêts d’Asie du sud-est émettent plus de CO2 qu’elles n’en séquestrent. Sur la période d’étude, ces étendues ont absorbé chaque année 1,1 milliard de tonnes de carbone tout en émettant 1,6 milliard. Soit un bilan négatif de 490 millions de tonnes de CO2 émises par an.
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