2 400 Mds de dollars par an d’ici 2030 pour financer l’action climatique des pays du Sud


Le V20, une coalition de 55 pays vulnérables sur le plan climatique, n’émet que 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), alors que les pays du G20 en émettent 75 %.

Pourtant, les pays pauvres subissent les plus lourds effets : entre 1992 et 2013, le réchauffement climatique a entraîné une réduction de 6,7 % du produit intérieur des pays tropicaux à faible revenu, alors que la perte de produit intérieur n’a été que de 1,5 % dans les pays riches.

Autre paradoxe, l’Afrique représente moins de 4 % des émissions mondiales de GES alors que, selon Bogolo Kenewendo, économiste et conseillère spéciale de l’ONU, les pays africains dépensent de 9 % à 15 % de leur PIB pour faire face aux pertes liées aux chocs climatiques.

Les pays vulnérables doivent pouvoir financer leur action climatique.

Un rapport commandé par la présidence de la COP27 publié ce 8 novembre évalue à 2.400 milliards de dollars annuels d’ici 2030 les besoins pour « réduire les émissions, renforcer la résilience, faire face aux pertes et dommages causés par le changement climatique et restaurer les terres et la nature ».

Sur ces plus de 2.400 milliards, 1 000 milliards proviendraient de financements extérieurs, notamment des investisseurs, des pays développés et des institutions multilatérales. Les 1 400 milliards de dollars restants viendraient de financements intérieurs à ces pays.



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